Il se trouve que certaines observations d’ovnis font état d’objets qui semblent se matérialiser puis se dématérialiser, exactement comme ce serait le cas s’ils provenaient d’une dimension supplémentaire à nos trois dimensions d’espace visibles. L’une des ces observations célèbres a été effectuée par le commandant Jean-Charles Duboc et son équipage lors d’un vol Nice-Londres en 1994. Selon l’ex-ingénieur de Hewlett-Packard, Robert Schroeder, la physique serait en passe de mettre au jour « l’ultime tabou », ainsi qu’il en parle dans son livre UFO Enigma: How Modern Physics is Revealing the Technology of UFOs (L’énigme des ovnis : comment la physique moderne révèle la technologie des ovnis). Le physicien Michio Kaku a également apporté sa contribution à cette réflexion. Mais des propositions bien plus ébouriffantes nous viennent de France, avec un ouvrage collectif à paraître dans lequel le physicien Philippe Guillemant apporte une contribution majeure. Sa « théorie de la double causalité », fondée sur une « physique de l’information » qui serait à même de réaliser la synthèse entre la physique relativiste et la physique quantique, considère d’abord que le temps n’existe pas tel que nous le concevons. La réalité ne peut pas se créer à chaque nanoseconde, il faut qu’elle préexiste et donc que notre futur soit déjà là, sous formes de lignes temporelles multiples qui se réajustent sans cesse selon les choix que nous effectuons et les intentions que nous émettons. La double causalité signifie qu’une influence causale s’exerce du passé vers le futur, comme nous en avons l’habitude, mais aussi du futur vers le passé, donc vers notre présent. Cette théorie suppose ainsi que notre futur existe sans être figé, mais également que notre passé soit modifiable, ce qui est presque plus iconoclaste, bien qu’envisagé par d’autres chercheurs. En outre, selon ce modèle, la conscience des individus existerait en dehors d’un espace-temps global à dix dimensions. A ce niveau, elle serait capable de considérer toutes ses vies vécues dans une réalité donnée comme instantanées, et ses autres réalités comme antérieures ou encore à vivre. La notion même d’extraterrestre perdrait tout son sens car ces consciences évoluées qui existeraient sur d’autres plans pourraient avoir vécu sur Terre il y a des millions d’années. Philippe Guillemant estime également que le concept de réalités parallèles est préférable à celui d’espace-temps. Les perspectives ouvertes par cette réflexion dépassent les meilleurs scénarios de science-fiction, et je vous invite à guetter la sortie de cet ouvrage, qui comprend également une contribution fascinante du philosophe Philippe Solal. J’en reparlerai quoi qu’il arrive… le temps venu.